Les écrans et les enfants : comment les protéger des risques en ligne ?

À l’ère du numérique, les enfants et adolescents sont de plus en plus exposés aux écrans et aux plateformes en ligne. Selon une étude récente de l’ARCOM (Septembre 2025), 99 % des 11-17 ans utilisent au moins une plateforme en ligne quotidiennement, et 83 % utilisent des très grandes plateformes (VLOP) comme YouTube, TikTok ou Snapchat. Pourtant, ces outils, bien qu’indispensables pour le lien social et l’accès à l’information, exposent les jeunes à divers risques : hyperconnexion, contenus choquants, cyberharcèlement, ou encore sollicitations d’adultes mal intentionnés.

Comment protéger nos enfants tout en leur permettant de tirer profit des opportunités offertes par le numérique ? Voici quelques pistes :

1. Les risques principaux :

L’étude révèle que les jeunes sont principalement exposés à :

  • L’hyperconnexion : 88 % des adolescents déclarent être exposés à ce risque, avec un impact sur leur sommeil et leur concentration.
  • Les contenus choquants : 77 % des jeunes y sont confrontés, notamment sur TikTok et YouTube.
  • Le cyberharcèlement : 35 % des 11-17 ans en ont été victimes ou auteurs.
  • Les sollicitations d’adultes mal intentionnés : 32 % des jeunes ont été exposés à ce risque, avec des conséquences graves sur leur bien-être.

Ces risques ne sont pas anodins : ils peuvent affecter la santé mentale des jeunes, leur confiance en eux, et même leur sécurité.

2. Les outils de protection existants :

Heureusement, des solutions existent pour limiter ces risques :

  • Les règles familiales : 94 % des foyers ont mis en place des règles (interdiction des écrans pendant les repas, temps d’écran limité, etc.). Ces règles sont efficaces, mais 45 % des enfants avouent les contourner régulièrement.
  • Les outils de contrôle parental : 67 % des parents utilisent ces outils, mais leur efficacité dépend de leur bonne configuration et d’un dialogue ouvert avec l’enfant.
  • Les fonctionnalités des plateformes : Signalement, blocage, et paramétrage de la confidentialité sont des outils utiles, mais encore trop peu utilisés. Par exemple, seulement 31 % des jeunes ont déjà signalé un contenu.

3. Les attentes des jeunes et des parents :

Les adolescents souhaitent être mieux accompagnés :

  • 53 % des jeunes veulent plus de protection et d’accompagnement.
  • 45 % estiment que les plateformes n’en font pas assez pour les protéger.
  • Les parents, quant à eux, attendent des outils plus simples et plus efficaces pour encadrer les usages de leurs enfants.

Les jeunes demandent aussi une meilleure sensibilisation dès l’école primaire, avec des interventions plus fréquentes et concrètes.

4. Que faire concrètement ?

Voici quelques actions simples pour protéger les enfants :

  • Instaurer un dialogue : Parler régulièrement avec les enfants de leurs usages numériques, des risques et des bonnes pratiques.
  • Configurer les outils de contrôle parental : Utiliser des applications comme « Parental Control » ou les fonctionnalités intégrées des plateformes (NDLR : le contrôle parental sur iOS est simple à mettre en oeuvre).
  • Encourager les signalements : Apprendre aux enfants à signaler les contenus ou comportements inappropriés (NDLR : ce signalement doit être également efficient sur les plateformes d’ENT et montré aux élèves).
  • Limiter le temps d’écran : Fixer des plages horaires et des durées maximales d’utilisation.
  • Sensibiliser dès le plus jeune âge : Intégrer des ateliers sur le numérique dans les programmes scolaires (NDLR : cette sensibilisation figure déjà dans les programmes mais les enseignants ont besoin de davantage de formation sur ces sujets !).

Consulter l’étude sur le site de l’ARCOM : https://www.arcom.fr/

6 novembre – journée nationale de lutte contre le harcèlement

Une étude récente de la Caisse d’Épargne et de l’Association e-Enfance/3018 révèle que 37 % des jeunes de 6 à 18 ans sont victimes de harcèlement ou de cyberharcèlement. Un chiffre alarmant qui appelle à une mobilisation collective.

Le harcèlement, un fléau dès la maternelle

L’étude montre que 35 % des enfants en primaire sont concernés, avec des conséquences graves : perte de confiance, angoisses, voire pensées suicidaires (25 % des victimes). 71 % des cas ont lieu à l’école, souvent pour des motifs comme la jalousie ou les différences physiques.

Le numérique, amplificateur de souffrance

Avec 65 % des enfants de primaire sur les réseaux sociaux (malgré l’interdiction avant 13 ans), le cyberharcèlement touche 18 % des 6-18 ans, notamment via WhatsApp (41 % des cas). Les filles sont particulièrement vulnérables : 39 % d’entre elles ont déjà envisagé de se faire du mal.

Agir ensemble : parents, enseignants, élèves

  • Sensibiliser : Expliquer aux enfants les dangers du numérique et les encourager à parler.
  • Former les témoins : 28 % des élèves assistent à des situations de harcèlement. Les outiller pour réagir est crucial.
  • Utiliser les ressources existantes : Le 3018, numéro d’urgence contre le cyberharcèlement, reste méconnu de 7 jeunes sur 10.
  • Accompagner psychologiquement : 72 % des parents souhaitent un soutien psychologique intégré à l’assurance scolaire.

Des solutions concrètes

  • À l’école : Ateliers de prévention, signalement systématique des cas.
  • À la maison : Dialoguer avec son enfant, surveiller son usage des écrans.
  • Sur les réseaux : Exiger une modération renforcée et une interdiction pour les moins de 15 ans (soutenue par 75 % des parents).

Ressources utiles

« La souffrance des jeunes victimes ne peut plus être ignorée. Agissons ensemble pour les protéger. » — Justine Atlan, directrice générale de l’Association e-Enfance/3018.

Numérique éducatif et genre : comment la pandémie a transformé le rapport des enseignantes au numérique

La pandémie de COVID-19 a bouleversé les pratiques éducatives en imposant un passage brutal au numérique. Pour les enseignantes et enseignants, cette transition a été un défi majeur, révélant des inégalités persistantes, notamment en matière de sentiment de compétence et de représentations genrées.

Résumé de l’étude « L’évolution du rapport aux savoirs numériques après la pandémie Genre, compétences et sentiment de compétence des enseignantes et enseignants » conduite par la Revue internationale sur le numérique en éducation et communication.

1. Le numérique éducatif : un terrain genré

  • Un corps enseignant majoritairement féminin : 84 % des enseignants du primaire sont des femmes, contre seulement 17 % dans les métiers du numérique.
  • Des stéréotypes persistants : les femmes sont perçues comme moins compétentes en numérique, malgré des usages similaires à ceux des hommes.

2. La pandémie : un accélérateur de compétences

  • Un apprentissage forcé : les enseignantes ont dû « bidouiller » et s’entraider pour maîtriser les outils.
  • Le mythe des « digital natives » remis en question : les élèves ne sont pas naturellement compétents en numérique.

3. Pourquoi les femmes minimisent-elles leurs compétences ?

  • Un phénomène culturel : les femmes sous-estiment leurs compétences par peur d’être jugées.
  • Des conséquences sur la reconnaissance : elles sont moins visibles dans les projets numériques.

4. Comment encourager une meilleure appropriation du numérique ?

  • Former sans stéréotypes.
  • Dénoncer les biais de genre.
  • Créer des espaces d’échange collaboratifs.

Le numérique éducatif est un levier pour une école plus innovante et égalitaire, à condition de déconstruire les stéréotypes et de valoriser les pratiques.

Consulter le rapport (format PDF) : https://revue-mediations.teluq.ca

Cybersécurité à l’école : former les citoyens numériques de demain

À l’ère du numérique, la cybersécurité n’est plus une option, mais une nécessité.

Dès l’école maternelle, les élèves sont exposés aux écrans et aux outils numériques. Comment les sensibiliser aux risques et leur apprendre à adopter les bons réflexes ? Découvrez des pistes concrètes pour intégrer la cybersécurité dans vos pratiques pédagogiques.

1. Pourquoi parler de cybersécurité à l’école ?

La cybersécurité, c’est bien plus que protéger un ordinateur. C’est comprendre les risques (hameçonnage, vol de données, cyberharcèlement) et agir de manière responsable en ligne. Dès le plus jeune âge, les élèves doivent apprendre à :

  • Gérer leurs mots de passe.
  • Identifier les sites frauduleux.
  • Protéger leur identité en ligne.
  • Respecter les règles de la vie privée.

→ Objectif : Faire d’eux des citoyens numériques éclairés et responsables.

2. Comment aborder la cybersécurité en classe ?

À l’école maternelle et élémentaire :

  • Utilisez des livres et jeux pour expliquer les dangers d’Internet (ex. : le livret « Le numérique, pas de panique ! »).
  • Organisez des ateliers ludiques sur la création de mots de passe sécurisés ou la reconnaissance des spams.

Au collège :

  • Intégrez des projets transversaux (EMC, technologie, mathématiques) pour aborder l’algorithmique, la protection des données et les droits numériques.
  • Participez au Cybermois (octobre 2025) avec des défis créatifs (BD, affiches, vidéos) pour sensibiliser les élèves.

3. Ressources clés pour enseignants et familles

→ À retenir : La cybersécurité se vit au quotidien, à l’école comme à la maison.

 

Baromètre du numérique édition 2025 – Équipements et usages, chiffres clés

Le baromètre du numérique est une étude réalisée par le Crédoc pour l’Arcep, l’Arcom, le CGE et l’ANCT auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 12 ans et plus (3 465 personnes interrogées en ligne, dont 208 jeunes de 12 à 17 ans, et 601 personnes de 18 ans et plus « éloignées du numérique » interrogées par téléphone).

À retenir :

  • Plus de neuf Français sur dix connectés à Internet : 94% d’internautes & 84% d’internautes quotidiens,
  • 91% de la population dispose d’un smartphone,
  • 65% des Français ne peuvent se passer de leur smartphone plus d’une journée pour un usage personnel,
  • L’intelligence artificielle se diffuse largement : 33% des Français l’utilisent (77% des 18-24 ans),
  • Près de 1 Français sur 2 plébiscite un accompagnement physique et gratuit pour remédier aux difficultés d’usage du numérique,
  • Démarches administratives en ligne : les principales difficultés rencontrées ne sont pas liées au manque de compétence numérique (44% des Français rencontrent des difficultés),
  • 75% des internautes consultent un réseau social ou une plateforme de partage de vidéos de façon quotidienne et 44% des utilisateurs ont utilisé des dispositifs de signalement de contenus inappropriés (77% chez les 18-24 ans).

SOURCE : https://www.arcep.fr/

L’Enfant à l’ère numérique

Notre monde hyperconnecté soulève une question cruciale : si nous réfléchissons à l’impact des technologies sur nos vies, qu’en est-il de leur influence sur nos enfants ?
Les chiffres sont frappants :

  • 85% des parents utilisent la technologie pour occuper leurs enfants
  • 83% des foyers américains possèdent des tablettes
  • 77% ont des smartphones
  • 68% des parents ne contrôlent jamais l’activité en ligne de leurs enfants

La technologie est désormais omniprésente, de la maison jusqu’aux salles de classe.
Pour beaucoup d’enfants, le monde virtuel devient plus tangible que le réel.

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Le RCS : une révolution dans la messagerie mobile

Le RCS, ou Rich Communication Services, marque une avancée majeure dans la messagerie mobile. Contrairement aux SMS limités à 160 caractères, le RCS offre des fonctionnalités dignes des applications de messagerie instantanée modernes : envoi de photos et vidéos en haute qualité, conversations de groupe améliorées, indicateurs de saisie en temps réel, accusés de réception, communication via Wi-Fi et partage de localisation GPS. Ces améliorations rapprochent l’expérience de messagerie sur iPhone de celle d’iMessage, notamment lors des échanges avec les utilisateurs Android. Cependant, iMessage conserve des fonctionnalités exclusives et un niveau de sécurité supérieur.

RCS vs SMS : une transition en douceur

Bien que le RCS soit appelé à remplacer progressivement les SMS, la transition ne se fera pas du jour au lendemain. Les deux technologies coexisteront pendant un certain temps, permettant une adoption graduelle par les utilisateurs. Les messages RCS seront identifiables par leur couleur bleue, tandis que les SMS traditionnels resteront en vert.

Vers une uniformisation de la messagerie mobile ?

L’adoption du RCS par Apple représente un pas significatif vers une uniformisation de la messagerie mobile entre iOS et Android. Cette évolution pourrait à terme réduire la fragmentation entre les différentes plateformes de messagerie, offrant une expérience plus cohérente aux utilisateurs, quel que soit leur appareil. Cependant, des défis subsistent, notamment en matière de sécurité et d’interopérabilité totale entre les différents services de messagerie.

Pour en savoir plus sur le RCS, consultez la page Wikipédia dédiée.

Orange adopte enfin le RCS sur iPhone

L’activation du RCS chez Orange marque la fin d’une longue attente pour les abonnés de l’opérateur historique français. Si SFR avait ouvert la voie dès la sortie d’iOS 18, suivi par Bouygues Telecom et Free Mobile avec iOS 18.2, Orange accusait un retard notable. Désormais, tous les utilisateurs d’iPhone en France peuvent bénéficier de cette technologie, quel que soit leur opérateur.

Comment activer le RCS sur votre iPhone

L’activation du RCS sur iPhone est simple :

  1. Assurez-vous d’avoir installé iOS 18.4.
  2. Ouvrez l’application Réglages.
  3. Allez dans Messages.
  4. Activez l’option « Messagerie RCS » sous « Messagerie texte ».

Si l’option n’apparaît pas, vérifiez que vous disposez bien de la dernière mise à jour du profil opérateur. En cas de problème persistant, un redémarrage de l’appareil peut s’avérer nécessaire.

N’hésitez pas à commenter cet article en bas de page et à le partager via les réseaux sociaux !

« Je suis dyslexique » court métrage d’animation réalisé par Mads Johan Øgaard

« Je suis dyslexique » est un film d’animation poignant qui explore les défis rencontrés par les enfants dyslexiques dans leur apprentissage de la lecture. Inspiré d’une histoire vraie, ce film raconte le parcours d’un enfant dyslexique confronté quotidiennement aux mots, aux livres, aux préjugés et aux moqueries.

Immergé dans un univers entièrement composé de livres, cet enfant se retrouve seul face à une montagne symbolisant le système scolaire. Pour progresser, il devra surmonter cette épreuve qu’il perçoit comme un défi insurmontable.

« Je suis dyslexique » est un court métrage d’animation réalisé par Mads Johan Øgaard, lui-même dyslexique.

Pour mieux comprendre la dyslexie voici la définition donnée par Mistral AI et un texte tel que le percevrait un élève dyslexique :

La dyslexie est un trouble spécifique de l’apprentissage qui affecte la capacité à lire et à écrire correctement. Elle se manifeste par des difficultés à reconnaître, déchiffrer et comprendre les mots écrits, malgré une intelligence normale et une éducation adéquate. La dyslexie n’est pas liée à un manque d’intelligence ou de motivation, mais plutôt à des différences dans la manière dont le cerveau traite les informations linguistiques.

« Je sui dyslxique » est un fim d’anmation poinant qui exlpore les défs rencotrés par les enfts dyslxiques dan sl’aprentisage de la lcture. Inpsiré d’une hsitoire vire, ce fim raconte le prcours d’un enft dyslxique cnfrté quotiienment aux mots, aux lvres, aux préjgés et aux moquries.

Imregé dan un unviers entèirment cposé de lvres, cet enft se rtrouve sl face à une mntagne sybolsant le syètme scolaire. Pour porgreser, il devra srmonter cette épreve qu’il pçoit cmoe un défi insrmontable.

« Je sui dyslxique » est un cot métrage d’anmation rélisé par Mads Johan Øgaard, lui-mêm dyslxique.


Cette simulation inclut des inversions de lettres, des omissions, et des substitutions de lettres ou de mots, qui sont des difficultés couramment rencontrées par les personnes dyslexiques.

Comment utiliser DeepSeek sans censure et sans prendre de risques ?

Pourquoi DeepSeek intrigue ?
– DeepSeek s’est imposé comme un rival sérieux des IA occidentales.
– Il a provoqué une chute boursière de 600 milliards de dollars pour Nvidia.
– Il est conçu pour être rapide et peu coûteux à développer.

Les préoccupations sur DeepSeek :
– Censure de certaines requêtes sensibles pour le gouvernement chinois.
– Collecte de données personnelles stockées en Chine, hors des standards du RGPD.
– Déjà interdit en Italie pour ces raisons.

Deux solutions pour l’utiliser sans risques

  1. Installer DeepSeek en local (pour les experts en informatique)
    – Téléchargeable sur GitHub (DeepSeek v3 et r1).
    – Nécessite des compétences techniques et un ordinateur puissant.
  2. Passer par Perplexity AI (solution plus simple)
    – Perplexity AI intègre DeepSeek-R1 sans nécessiter d’installation.
    – Serveurs situés aux États-Unis et en Europe, évitant l’envoi des données en Chine.
    – Supprime la censure chinoise et offre une alternative sécurisée.

En conclusion
Pour utiliser DeepSeek sans subir de censure et sans envoyer ses données en Chine, Perplexity AI est une option simple et efficace. L’auto-hébergement est réservé aux utilisateurs avancés.

Plus d’informations : https://www.numerama.com/

Une société de plus en plus connectée : le baromètre du numérique de mai 2024

Le Baromètre du numérique de mai 2024, réalisé par le Crédoc pour l’Arcep, l’Arcom, le CGE et l’ANCT, illustre une France de plus en plus connectée. En mai 2024, 90 % des Français sont internautes, et 82 % se connectent quotidiennement. La fibre optique équipe deux tiers des abonnés internet fixe, y compris en milieu rural où 48 % bénéficient de la fibre ou du câble. Les objets connectés continuent de se répandre, avec 37 % des utilisateurs possédant un objet connecté et 29 % une enceinte connectée.

L’importance de l’accès à internet et les gestes écologiques

Accéder à internet est jugé crucial pour 80 % des Français pour leur intégration sociale. De plus, 77 % des internautes adoptent des gestes pour réduire leur empreinte environnementale numérique, en prolongeant la durée de vie de leurs appareils et en réduisant leur consommation électrique.

Le défi des compétences numériques

Cependant, un manque de maîtrise des outils numériques reste un frein majeur : 25 % des Français déclarent ne pas avoir suffisamment de compétences pour utiliser pleinement les technologies numériques. Ce problème est particulièrement marqué chez les personnes âgées et les moins diplômées, entravant une adoption plus large et efficace des services numériques.

Le baromètre de mai 2024 : https://www.arcom.fr/

Ten Ten – la nouvelle application controversée

Inventé dans les années 1930, le talkie-walkie aurait pu paraître dépassé. Pourtant, l’application Ten Ten, lancée le 4 avril par un développeur français, reprend ce concept et connaît un succès fulgurant, notamment chez les jeunes. Déjà disponible sur iOS et Android, elle a dépassé le million de téléchargements.

Le principe est simple : après avoir créé un profil, il suffit de rentrer ses contacts puis de presser un bouton pour adresser un message à un destinataire. Le message audio ou vidéo est reçu instantanément par le destinataire sans qu’il ne l’accepte, sans qu’il n’ouvre l’application ni même déverrouille son smartphone ! 

Une nouvelle mode trop intrusive

Le message de l’application est explicite : « Chante, crie ou chuchote… tes amis t’entendront en temps réel, même quand le tel est verrouillé ! ». Un mode de fonctionnement fortement reproché.

Sur TikTok, de nombreuses vidéos montrent des élèves utilisant Ten Ten pour perturber les cours. Les communications ne peuvent être stoppées qu’en mettant le téléphone en mode avion ou en l’éteignant.

Les dérives potentielles sont préoccupantes : harcèlement, diffusion involontaire d’informations privées, messages haineux, addiction et pression sociale. Les créateurs de l’application n’ont pas encore finalisé leur politique de confidentialité, ce qui ajoute aux inquiétudes.

Le site officiel : Ten Ten

Nous serions ravis de connaître vos avis et expériences sur Ten Ten. N’hésitez pas à commenter et partager cet article avec vos collègues et amis !

Une banque de problèmes mathématiques : la problémathèque

La problémathèque est une plateforme interactive et collaborative conçue par le CSEN pour les enseignants afin de découvrir et utiliser des problèmes mathématiques captivants dans les salles de classe. Ces problèmes sont élaborés en s’inspirant des recherches les plus récentes et sont adaptés à tous les niveaux, de la maternelle au lycée.

Chaque problème est accompagné d’une fiche détaillée qui offre une analyse didactique approfondie. Cette analyse vise à fournir les outils nécessaires pour préparer efficacement l’activité en classe, en mettant en lumière les objectifs pédagogiques et les meilleures pratiques pour guider les élèves dans leur réflexion mathématique.

Découvrir : https://www.problematheque-csen.fr/

Partager les photos de ses enfants sur les réseaux sociaux, les précautions à prendre

Selon l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique, 53 % des parents français partagent du contenu sur leurs enfants sur les réseaux sociaux, une pratique fortement déconseillée par la CNIL, surtout si le profil est public.

La commission identifie trois principaux risques :

  • détournement malveillant des images,
  • révélation d’informations sensibles sur les enfants (horaires, lieux, centres d’intérêt),
  • création d’une identité numérique préjudiciable à long terme, pouvant nuire à la réputation en ligne et avoir des conséquences négatives sur le plan personnel et professionnel des enfants.

5 conseils pour protéger vos enfants sur les réseaux sociaux :

  1. Utilisez des canaux sécurisés tels que la messagerie instantanée, l’email ou les MMS au lieu des réseaux sociaux, en privilégiant les fonctionnalités de messages éphémères si possible. Prévenez vos proches de ne pas partager publiquement le contenu envoyé.
  2. Obtenez l’accord de votre enfant et, si nécessaire, de l’autre parent avant toute publication, en tenant compte des décisions de justice qui soulignent le besoin d’un consentement parental.
  3. Évitez de partager des contenus intimes de votre enfant, comme des photos en maillot de bain, et masquez les visages en utilisant des emojis ou d’autres moyens de floutage.
  4. Sécurisez vos comptes sur les réseaux sociaux en ajustant la visibilité, en limitant le partage aux abonnés uniquement, et en créant des cercles privés pour certaines publications.
  5. Faites régulièrement le tri parmi vos abonnés, en classant ceux-ci dans des catégories, et supprimez les photos de votre enfant qui ne sont plus d’actualité pour maintenir un contrôle sur la visibilité en ligne.

L’article sur le site de la CNIL : https://www.cnil.fr/

Bonne année 2024 !

 

En cette période de renouveau, je tiens à vous adresser mes vœux les plus chaleureux pour une année 2024 aussi épanouissante que technologiquement captivante ! Que les douze prochains mois soient ponctués de réussites, de découvertes et de moments inoubliables.

Que la technologie soit votre alliée pour stimuler votre curiosité, faciliter vos projets et vous accompagner vers de nouveaux sommets. Que chaque innovation soit une source d’inspiration et que vous puissiez tirer parti des avancées pour atteindre vos objectifs personnels et professionnels.

Puissiez-vous embrasser les opportunités numériques avec enthousiasme, en explorant de nouvelles perspectives et en repoussant les limites de vos compétences. Que cette année vous permette de concilier harmonieusement épanouissement personnel et avancées technologiques, créant ainsi un équilibre unique et enrichissant.

Que 2024 soit une année où votre passion pour la technologie se mêle à une croissance personnelle continue, où chaque instant passé à explorer les facettes innovantes du monde numérique contribue à sculpter un avenir prometteur.

Je vous souhaite une année exceptionnelle, pleine de réussites, de bonheur et de progrès technologiques. Que cette nouvelle année vous apporte tout ce que vous désirez et bien plus encore !

15,4 % des personnes de 15 ans et plus en France en situation d’illectronisme en 2021

Illectronisme : État d’une personne qui ne maîtrise pas les compétences nécessaires à l’utilisation et à la création des ressources numériques. On distingue dans l’illectronisme les lacunes liées à l’utilisation des outils numériques (ordinateurs, téléphones intelligents, etc.) et celles liées à l’usage des contenus disponibles sur Internet [remplir un formulaire en ligne, acheter sur un site Web, etc.].
Synonyme : illettrisme électronique

L’Insee a révélé qu’en 2021, 15,4 % des personnes de 15 ans et plus en France (hors Mayotte) étaient en situation d’illectronisme, avec des inégalités persistantes liées à l’âge et au statut socio-économique.

Les personnes âgées sont les plus touchées, avec 62 % des 75 ans et plus, tandis que seuls 2 % des 15-24 ans sont concernés. Les disparités augmentent en fonction du niveau d’éducation, du revenu et de la profession, affectant davantage les ouvriers (9 %) que les cadres (2 %).

Parmi ceux touchés par l’illectronisme, 91 % n’ont pas utilisé Internet au cours des trois derniers mois. Les lacunes en compétences numériques incluent la protection de la vie privée en ligne, la maîtrise de logiciels de base, la recherche en ligne et la résolution de problèmes courants.

Environ 28 % des individus ont des compétences numériques faibles, tandis que 28 % maîtrisent des compétences avancées, favorisées par la jeunesse, un statut socio-économique élevé et le genre masculin.

Bien que l’illectronisme ait légèrement reculé de 17 % en 2019 à 14 % en 2021, les inégalités persistent et se creusent. Les obstacles à l’inclusion numérique comprennent le coût élevé de l’accès à Internet, le manque de formation adaptée aux personnes âgées et défavorisées, ainsi que la complexité des démarches administratives en ligne.

Lire le rapport : https://www.insee.fr/

Les écrans dangereux pour les enfants ? Une vaste étude conclut à une influence « limitée »

Une récente étude réalisée sous l’égide de l’INSERM et publié dans la revue Journal of Child Psychology and Psychiatry a suivi 14 000 enfants en France, de 2 à 5 ans et demi, au sein de leur foyer. Cette étude a révélé de faibles associations entre l’utilisation d’un écran et la cognition après avoir contrôlé les facteurs socio-démographiques et de naissance des enfants ainsi que les facteurs confondants liés au mode de vie, et suggère que le contexte de l’utilisation de l’écran est important, et pas seulement le temps passé devant un écran, dans le développement cognitif des enfants. »

Il est notamment mis en avant par Jonathan Bernard, chercheur du Centre de recherche en épidémiologie et statistiques qui a dirigé l’étude que « le fait qu’un enfant passe du temps devant la télévision ne va pas créer de retards majeurs chez lui, sauf cas extrêmes ». Les données collectées entre 2013 et 2017 auprès d’un large échantillon « apportent une voie médiane sur un débat complexe où deux discours s’affrontent depuis des années : l’un plutôt alarmiste et l’autre qui préfère dire qu’il n’y a pas de sujet », pointe-t-il.

En France, le temps passé à la maison par les plus jeunes devant la télévision ou les smartphones reste toutefois bien au-dessus des limites recommandées : à 2 ans, les enfants y passaient en moyenne 56 minutes, là où Santé publique France recommande à cet âge, aucune exposition.

La limite d’âge « sans écran » a tendance à être fixée à 3 ans, sous l’impulsion des balises « 3-6-9-12 » proposées en 2008 par le Dr Serge Tisseron, puis de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom, ex-CSA). Depuis 2019, le Haut Conseil de la santé publique et l’Académie nationale de médecine recommandent de ne pas exposer les enfants de moins de 3 ans aux écrans, si certaines conditions ne sont pas réunies (présence d’un adulte, interactivité).

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