6 novembre – journée nationale de lutte contre le harcèlement

Une étude récente de la Caisse d’Épargne et de l’Association e-Enfance/3018 révèle que 37 % des jeunes de 6 à 18 ans sont victimes de harcèlement ou de cyberharcèlement. Un chiffre alarmant qui appelle à une mobilisation collective.

Le harcèlement, un fléau dès la maternelle

L’étude montre que 35 % des enfants en primaire sont concernés, avec des conséquences graves : perte de confiance, angoisses, voire pensées suicidaires (25 % des victimes). 71 % des cas ont lieu à l’école, souvent pour des motifs comme la jalousie ou les différences physiques.

Le numérique, amplificateur de souffrance

Avec 65 % des enfants de primaire sur les réseaux sociaux (malgré l’interdiction avant 13 ans), le cyberharcèlement touche 18 % des 6-18 ans, notamment via WhatsApp (41 % des cas). Les filles sont particulièrement vulnérables : 39 % d’entre elles ont déjà envisagé de se faire du mal.

Agir ensemble : parents, enseignants, élèves

  • Sensibiliser : Expliquer aux enfants les dangers du numérique et les encourager à parler.
  • Former les témoins : 28 % des élèves assistent à des situations de harcèlement. Les outiller pour réagir est crucial.
  • Utiliser les ressources existantes : Le 3018, numéro d’urgence contre le cyberharcèlement, reste méconnu de 7 jeunes sur 10.
  • Accompagner psychologiquement : 72 % des parents souhaitent un soutien psychologique intégré à l’assurance scolaire.

Des solutions concrètes

  • À l’école : Ateliers de prévention, signalement systématique des cas.
  • À la maison : Dialoguer avec son enfant, surveiller son usage des écrans.
  • Sur les réseaux : Exiger une modération renforcée et une interdiction pour les moins de 15 ans (soutenue par 75 % des parents).

Ressources utiles

« La souffrance des jeunes victimes ne peut plus être ignorée. Agissons ensemble pour les protéger. » — Justine Atlan, directrice générale de l’Association e-Enfance/3018.

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