Lecture plaisir à l’école : pourquoi les collégiens et lycéens l’abandonnent-ils ?

88 % des élèves de sixième lisent par plaisir chaque jour, contre seulement 30 % en CAP ?
(Source : Rapport DEPP, Ministère de l’Éducation nationale, 2023 – Note d’Information n°25.66)
Les filles dévorent les romans, les garçons préfèrent les mangas, et les inégalités sociales creusent l’écart. Découvre comment la lecture plaisir booste la réussite scolaire et pourquoi elle disparaît avec l’âge.

1. La lecture plaisir : un engouement qui s’essouffle avec l’âge

  • 88 % des élèves de sixième déclarent lire quotidiennement par plaisir, contre 72 % en quatrième et seulement 30 % en CAP.
  • 26 % des élèves (tous niveaux confondus) ne lisent jamais pour le plaisir, et 26 % y consacrent moins de 30 minutes par jour.
  • Les filles lisent plus que les garçons : en sixième, 61 % des filles lisent au moins 30 minutes par jour pour le plaisir, contre 56 % des garçons.
Infographie DEPP : Répartition du temps de lecture plaisir par niveau scolaire

Source : DEPP, Ministère de l’Éducation nationale

2. Des préférences de lecture marquées par le genre et le milieu social

  • Bandess dessinées et mangas dominent en sixième (84 % et 73 %), mais les filles privilégient les romans (66 % contre 45 % des garçons).
  • Les élèves favorisés lisent davantage des romans et magazines, tandis que les défavorisés se tournent vers les mangas.
  • Les garçons lisent plus de mangas (70 % en quatrième contre 46 % des filles) et de journaux.
Préférences de lecture par genre et niveau scolaire (DEPP 2023)

Source : DEPP, Ministère de l’Éducation nationale

3. Pourquoi lit-on ? S’évader, apprendre ou s’informer ?

  • S’évader est la première motivation pour les filles et les élèves favorisés.
  • Apprendre est la motivation principale pour les garçons et les élèves défavorisés.
  • S’informer reste une motivation secondaire, légèrement plus marquée chez les garçons.

4. Lecture plaisir = meilleure réussite scolaire

  • Lire plus de 30 minutes par jour améliore les performances en français, surtout en fluence et compréhension.
  • Seulement 6 % des élèves performants ne lisent pas pour le plaisir, contre 19 % des élèves en difficulté.
  • Les grands lecteurs (plus d’1 heure par jour) sont plus nombreux dans les groupes de maîtrise satisfaisante en compréhension.

5. Des inégalités sociales et genrées persistantes

  • Les élèves favorisés lisent plus pour le plaisir et privilégient les romans.
  • Les défavorisés lisent moins et se tournent vers des supports plus accessibles (mangas, BD).
  • Les filles lisent plus longtemps et plus souvent pour s’évader, tandis que les garçons lisent davantage pour apprendre.

Les écrans et les enfants : comment les protéger des risques en ligne ?

À l’ère du numérique, les enfants et adolescents sont de plus en plus exposés aux écrans et aux plateformes en ligne. Selon une étude récente de l’ARCOM (Septembre 2025), 99 % des 11-17 ans utilisent au moins une plateforme en ligne quotidiennement, et 83 % utilisent des très grandes plateformes (VLOP) comme YouTube, TikTok ou Snapchat. Pourtant, ces outils, bien qu’indispensables pour le lien social et l’accès à l’information, exposent les jeunes à divers risques : hyperconnexion, contenus choquants, cyberharcèlement, ou encore sollicitations d’adultes mal intentionnés.

Comment protéger nos enfants tout en leur permettant de tirer profit des opportunités offertes par le numérique ? Voici quelques pistes :

1. Les risques principaux :

L’étude révèle que les jeunes sont principalement exposés à :

  • L’hyperconnexion : 88 % des adolescents déclarent être exposés à ce risque, avec un impact sur leur sommeil et leur concentration.
  • Les contenus choquants : 77 % des jeunes y sont confrontés, notamment sur TikTok et YouTube.
  • Le cyberharcèlement : 35 % des 11-17 ans en ont été victimes ou auteurs.
  • Les sollicitations d’adultes mal intentionnés : 32 % des jeunes ont été exposés à ce risque, avec des conséquences graves sur leur bien-être.

Ces risques ne sont pas anodins : ils peuvent affecter la santé mentale des jeunes, leur confiance en eux, et même leur sécurité.

2. Les outils de protection existants :

Heureusement, des solutions existent pour limiter ces risques :

  • Les règles familiales : 94 % des foyers ont mis en place des règles (interdiction des écrans pendant les repas, temps d’écran limité, etc.). Ces règles sont efficaces, mais 45 % des enfants avouent les contourner régulièrement.
  • Les outils de contrôle parental : 67 % des parents utilisent ces outils, mais leur efficacité dépend de leur bonne configuration et d’un dialogue ouvert avec l’enfant.
  • Les fonctionnalités des plateformes : Signalement, blocage, et paramétrage de la confidentialité sont des outils utiles, mais encore trop peu utilisés. Par exemple, seulement 31 % des jeunes ont déjà signalé un contenu.

3. Les attentes des jeunes et des parents :

Les adolescents souhaitent être mieux accompagnés :

  • 53 % des jeunes veulent plus de protection et d’accompagnement.
  • 45 % estiment que les plateformes n’en font pas assez pour les protéger.
  • Les parents, quant à eux, attendent des outils plus simples et plus efficaces pour encadrer les usages de leurs enfants.

Les jeunes demandent aussi une meilleure sensibilisation dès l’école primaire, avec des interventions plus fréquentes et concrètes.

4. Que faire concrètement ?

Voici quelques actions simples pour protéger les enfants :

  • Instaurer un dialogue : Parler régulièrement avec les enfants de leurs usages numériques, des risques et des bonnes pratiques.
  • Configurer les outils de contrôle parental : Utiliser des applications comme « Parental Control » ou les fonctionnalités intégrées des plateformes (NDLR : le contrôle parental sur iOS est simple à mettre en oeuvre).
  • Encourager les signalements : Apprendre aux enfants à signaler les contenus ou comportements inappropriés (NDLR : ce signalement doit être également efficient sur les plateformes d’ENT et montré aux élèves).
  • Limiter le temps d’écran : Fixer des plages horaires et des durées maximales d’utilisation.
  • Sensibiliser dès le plus jeune âge : Intégrer des ateliers sur le numérique dans les programmes scolaires (NDLR : cette sensibilisation figure déjà dans les programmes mais les enseignants ont besoin de davantage de formation sur ces sujets !).

Consulter l’étude sur le site de l’ARCOM : https://www.arcom.fr/

6 novembre – journée nationale de lutte contre le harcèlement

Une étude récente de la Caisse d’Épargne et de l’Association e-Enfance/3018 révèle que 37 % des jeunes de 6 à 18 ans sont victimes de harcèlement ou de cyberharcèlement. Un chiffre alarmant qui appelle à une mobilisation collective.

Le harcèlement, un fléau dès la maternelle

L’étude montre que 35 % des enfants en primaire sont concernés, avec des conséquences graves : perte de confiance, angoisses, voire pensées suicidaires (25 % des victimes). 71 % des cas ont lieu à l’école, souvent pour des motifs comme la jalousie ou les différences physiques.

Le numérique, amplificateur de souffrance

Avec 65 % des enfants de primaire sur les réseaux sociaux (malgré l’interdiction avant 13 ans), le cyberharcèlement touche 18 % des 6-18 ans, notamment via WhatsApp (41 % des cas). Les filles sont particulièrement vulnérables : 39 % d’entre elles ont déjà envisagé de se faire du mal.

Agir ensemble : parents, enseignants, élèves

  • Sensibiliser : Expliquer aux enfants les dangers du numérique et les encourager à parler.
  • Former les témoins : 28 % des élèves assistent à des situations de harcèlement. Les outiller pour réagir est crucial.
  • Utiliser les ressources existantes : Le 3018, numéro d’urgence contre le cyberharcèlement, reste méconnu de 7 jeunes sur 10.
  • Accompagner psychologiquement : 72 % des parents souhaitent un soutien psychologique intégré à l’assurance scolaire.

Des solutions concrètes

  • À l’école : Ateliers de prévention, signalement systématique des cas.
  • À la maison : Dialoguer avec son enfant, surveiller son usage des écrans.
  • Sur les réseaux : Exiger une modération renforcée et une interdiction pour les moins de 15 ans (soutenue par 75 % des parents).

Ressources utiles

« La souffrance des jeunes victimes ne peut plus être ignorée. Agissons ensemble pour les protéger. » — Justine Atlan, directrice générale de l’Association e-Enfance/3018.

Numérique éducatif et genre : comment la pandémie a transformé le rapport des enseignantes au numérique

La pandémie de COVID-19 a bouleversé les pratiques éducatives en imposant un passage brutal au numérique. Pour les enseignantes et enseignants, cette transition a été un défi majeur, révélant des inégalités persistantes, notamment en matière de sentiment de compétence et de représentations genrées.

Résumé de l’étude « L’évolution du rapport aux savoirs numériques après la pandémie Genre, compétences et sentiment de compétence des enseignantes et enseignants » conduite par la Revue internationale sur le numérique en éducation et communication.

1. Le numérique éducatif : un terrain genré

  • Un corps enseignant majoritairement féminin : 84 % des enseignants du primaire sont des femmes, contre seulement 17 % dans les métiers du numérique.
  • Des stéréotypes persistants : les femmes sont perçues comme moins compétentes en numérique, malgré des usages similaires à ceux des hommes.

2. La pandémie : un accélérateur de compétences

  • Un apprentissage forcé : les enseignantes ont dû « bidouiller » et s’entraider pour maîtriser les outils.
  • Le mythe des « digital natives » remis en question : les élèves ne sont pas naturellement compétents en numérique.

3. Pourquoi les femmes minimisent-elles leurs compétences ?

  • Un phénomène culturel : les femmes sous-estiment leurs compétences par peur d’être jugées.
  • Des conséquences sur la reconnaissance : elles sont moins visibles dans les projets numériques.

4. Comment encourager une meilleure appropriation du numérique ?

  • Former sans stéréotypes.
  • Dénoncer les biais de genre.
  • Créer des espaces d’échange collaboratifs.

Le numérique éducatif est un levier pour une école plus innovante et égalitaire, à condition de déconstruire les stéréotypes et de valoriser les pratiques.

Consulter le rapport (format PDF) : https://revue-mediations.teluq.ca

Cybersécurité à l’école : former les citoyens numériques de demain

À l’ère du numérique, la cybersécurité n’est plus une option, mais une nécessité.

Dès l’école maternelle, les élèves sont exposés aux écrans et aux outils numériques. Comment les sensibiliser aux risques et leur apprendre à adopter les bons réflexes ? Découvrez des pistes concrètes pour intégrer la cybersécurité dans vos pratiques pédagogiques.

1. Pourquoi parler de cybersécurité à l’école ?

La cybersécurité, c’est bien plus que protéger un ordinateur. C’est comprendre les risques (hameçonnage, vol de données, cyberharcèlement) et agir de manière responsable en ligne. Dès le plus jeune âge, les élèves doivent apprendre à :

  • Gérer leurs mots de passe.
  • Identifier les sites frauduleux.
  • Protéger leur identité en ligne.
  • Respecter les règles de la vie privée.

→ Objectif : Faire d’eux des citoyens numériques éclairés et responsables.

2. Comment aborder la cybersécurité en classe ?

À l’école maternelle et élémentaire :

  • Utilisez des livres et jeux pour expliquer les dangers d’Internet (ex. : le livret « Le numérique, pas de panique ! »).
  • Organisez des ateliers ludiques sur la création de mots de passe sécurisés ou la reconnaissance des spams.

Au collège :

  • Intégrez des projets transversaux (EMC, technologie, mathématiques) pour aborder l’algorithmique, la protection des données et les droits numériques.
  • Participez au Cybermois (octobre 2025) avec des défis créatifs (BD, affiches, vidéos) pour sensibiliser les élèves.

3. Ressources clés pour enseignants et familles

→ À retenir : La cybersécurité se vit au quotidien, à l’école comme à la maison.

 

OpenBoard : logiciel OpenSource pour rajouter de l’interactivité dans ses cours

OpenBoard : Un Outil Pédagogique Innovant et Gratuit

Dans le paysage de l’enseignement numérique, OpenBoard se distingue comme un allié précieux pour les enseignants souhaitant dynamiser leurs cours sans complications ni investissements importants. Ce logiciel open source, entièrement gratuit, permet de créer et partager facilement des contenus interactifs avec les élèves ou étudiants. Disponible sur Windows, macOS et Linux, OpenBoard allie simplicité d’utilisation et fonctionnalités bien pensées pour insuffler une nouvelle énergie à vos cours. Lire la suite

Baromètre du numérique édition 2025 – Équipements et usages, chiffres clés

Le baromètre du numérique est une étude réalisée par le Crédoc pour l’Arcep, l’Arcom, le CGE et l’ANCT auprès d’un échantillon représentatif de la population française âgée de 12 ans et plus (3 465 personnes interrogées en ligne, dont 208 jeunes de 12 à 17 ans, et 601 personnes de 18 ans et plus « éloignées du numérique » interrogées par téléphone).

À retenir :

  • Plus de neuf Français sur dix connectés à Internet : 94% d’internautes & 84% d’internautes quotidiens,
  • 91% de la population dispose d’un smartphone,
  • 65% des Français ne peuvent se passer de leur smartphone plus d’une journée pour un usage personnel,
  • L’intelligence artificielle se diffuse largement : 33% des Français l’utilisent (77% des 18-24 ans),
  • Près de 1 Français sur 2 plébiscite un accompagnement physique et gratuit pour remédier aux difficultés d’usage du numérique,
  • Démarches administratives en ligne : les principales difficultés rencontrées ne sont pas liées au manque de compétence numérique (44% des Français rencontrent des difficultés),
  • 75% des internautes consultent un réseau social ou une plateforme de partage de vidéos de façon quotidienne et 44% des utilisateurs ont utilisé des dispositifs de signalement de contenus inappropriés (77% chez les 18-24 ans).

SOURCE : https://www.arcep.fr/

Que faire en cas de vol de votre iPhone : les étapes essentielles !

Votre iPhone a été volé ? Pas de panique ! En suivant ces étapes simples, vous pourrez sécuriser vos données et limiter les risques.

Protégez vos données immédiatement

  1. Activez la protection antivol
    • Disponible depuis janvier 2024
    • Exige une authentification biométrique (Face ID/Touch ID) pour les actions sensibles
    • Impose un délai de sécurité d’une heure pour certaines modifications critiques
  2. Marquez votre iPhone comme perdu
    • Rendez-vous sur iCloud.com > Localiser
    • Sélectionnez votre appareil et choisissez « Marquer comme perdu »
    • Cette action verrouille l’appareil et désactive Apple Pay
  3. Changez vos mots de passe importants
    • Commencez par votre identifiant Apple
    • Modifiez les mots de passe de votre compte bancaire et de votre messagerie

Démarches complémentaires

  • Vérifiez la localisation de votre appareil sur iCloud si l’option était activée
  • Signalez le vol aux forces de l’ordre (avec le numéro IMEI disponible sur votre compte Apple)
  • Contactez votre opérateur pour suspendre votre ligne
  • Informez votre assurance si vous êtes couvert contre le vol

Si vous êtes certain de ne pas pouvoir récupérer votre iPhone, vous pouvez l’effacer à distance depuis iCloud.

ATTENTION : pour être efficace il faut assurément que votre iPhone soit lié avec votre compte iCloud actif, accessible (vous disposez du mot de passe) et que des sauvegardes régulières soient faites.

L’Enfant à l’ère numérique

Notre monde hyperconnecté soulève une question cruciale : si nous réfléchissons à l’impact des technologies sur nos vies, qu’en est-il de leur influence sur nos enfants ?
Les chiffres sont frappants :

  • 85% des parents utilisent la technologie pour occuper leurs enfants
  • 83% des foyers américains possèdent des tablettes
  • 77% ont des smartphones
  • 68% des parents ne contrôlent jamais l’activité en ligne de leurs enfants

La technologie est désormais omniprésente, de la maison jusqu’aux salles de classe.
Pour beaucoup d’enfants, le monde virtuel devient plus tangible que le réel.

Lire la suite

Le RCS : une révolution dans la messagerie mobile

Le RCS, ou Rich Communication Services, marque une avancée majeure dans la messagerie mobile. Contrairement aux SMS limités à 160 caractères, le RCS offre des fonctionnalités dignes des applications de messagerie instantanée modernes : envoi de photos et vidéos en haute qualité, conversations de groupe améliorées, indicateurs de saisie en temps réel, accusés de réception, communication via Wi-Fi et partage de localisation GPS. Ces améliorations rapprochent l’expérience de messagerie sur iPhone de celle d’iMessage, notamment lors des échanges avec les utilisateurs Android. Cependant, iMessage conserve des fonctionnalités exclusives et un niveau de sécurité supérieur.

RCS vs SMS : une transition en douceur

Bien que le RCS soit appelé à remplacer progressivement les SMS, la transition ne se fera pas du jour au lendemain. Les deux technologies coexisteront pendant un certain temps, permettant une adoption graduelle par les utilisateurs. Les messages RCS seront identifiables par leur couleur bleue, tandis que les SMS traditionnels resteront en vert.

Vers une uniformisation de la messagerie mobile ?

L’adoption du RCS par Apple représente un pas significatif vers une uniformisation de la messagerie mobile entre iOS et Android. Cette évolution pourrait à terme réduire la fragmentation entre les différentes plateformes de messagerie, offrant une expérience plus cohérente aux utilisateurs, quel que soit leur appareil. Cependant, des défis subsistent, notamment en matière de sécurité et d’interopérabilité totale entre les différents services de messagerie.

Pour en savoir plus sur le RCS, consultez la page Wikipédia dédiée.

Orange adopte enfin le RCS sur iPhone

L’activation du RCS chez Orange marque la fin d’une longue attente pour les abonnés de l’opérateur historique français. Si SFR avait ouvert la voie dès la sortie d’iOS 18, suivi par Bouygues Telecom et Free Mobile avec iOS 18.2, Orange accusait un retard notable. Désormais, tous les utilisateurs d’iPhone en France peuvent bénéficier de cette technologie, quel que soit leur opérateur.

Comment activer le RCS sur votre iPhone

L’activation du RCS sur iPhone est simple :

  1. Assurez-vous d’avoir installé iOS 18.4.
  2. Ouvrez l’application Réglages.
  3. Allez dans Messages.
  4. Activez l’option « Messagerie RCS » sous « Messagerie texte ».

Si l’option n’apparaît pas, vérifiez que vous disposez bien de la dernière mise à jour du profil opérateur. En cas de problème persistant, un redémarrage de l’appareil peut s’avérer nécessaire.

N’hésitez pas à commenter cet article en bas de page et à le partager via les réseaux sociaux !

Services européens multilingues fondés sur l’IA

La Commission Européenne propose ses propres outils d’intelligence artificielle pour la traduction, le résumé et la génération de texte. Ces outils sont conçus pour offrir plus de souveraineté numérique à l’Europe, en réduisant la dépendance aux services non-européens comme ChatGPT ou Gemini.

Outils d’IA Proposés

  • eTranslation : Traduction automatique basée sur des données professionnelles de l’UE.
  • eBriefing : Génération de rapports formels ou généraux à partir de documents.
  • eReply : Aide à la rédaction de réponses à des courriers et questions.
  • eSummary : Résumé rapide de longs documents.
  • Post multilingue : Traduction simultanée de courts textes pour publication sur X.
  • Reconnaissance vocale : Transcription de médias audio.
  • Outils NLP : Anonymisation, classement et reconnaissance d’entités.

Conditions d’utilisations

Les services sont accessibles aux institutions, administrations publiques, universités, PME et autres entités éligibles de l’UE.
L’accès se fait via des pages web ou des API, avec un enregistrement obligatoire.

Avantages

Moins lourds et impactants que les concurrents généralistes, ces outils sont basés en Europe et entraînés sur des données de qualité.
Questions Éthiques : L’utilisation de ces outils soulève des questions sur l’avenir des traducteurs professionnels, les biais potentiels dans les traductions, et la précision des résumés générés par l’IA.

Sécurité et Confidentialité

Les données sont traitées dans un environnement sécurisé et supprimées rapidement après traitement. L’initiative vise à réduire la dépendance aux géants technologiques américains et chinois, dans un contexte géopolitique tendu. Ces outils représentent une alternative européenne pour renforcer la souveraineté numérique, tout en posant des défis éthiques et pratiques à surmonter.

Découvrir : https://language-tools.ec.europa.eu/

« Je suis dyslexique » court métrage d’animation réalisé par Mads Johan Øgaard

« Je suis dyslexique » est un film d’animation poignant qui explore les défis rencontrés par les enfants dyslexiques dans leur apprentissage de la lecture. Inspiré d’une histoire vraie, ce film raconte le parcours d’un enfant dyslexique confronté quotidiennement aux mots, aux livres, aux préjugés et aux moqueries.

Immergé dans un univers entièrement composé de livres, cet enfant se retrouve seul face à une montagne symbolisant le système scolaire. Pour progresser, il devra surmonter cette épreuve qu’il perçoit comme un défi insurmontable.

« Je suis dyslexique » est un court métrage d’animation réalisé par Mads Johan Øgaard, lui-même dyslexique.

Pour mieux comprendre la dyslexie voici la définition donnée par Mistral AI et un texte tel que le percevrait un élève dyslexique :

La dyslexie est un trouble spécifique de l’apprentissage qui affecte la capacité à lire et à écrire correctement. Elle se manifeste par des difficultés à reconnaître, déchiffrer et comprendre les mots écrits, malgré une intelligence normale et une éducation adéquate. La dyslexie n’est pas liée à un manque d’intelligence ou de motivation, mais plutôt à des différences dans la manière dont le cerveau traite les informations linguistiques.

« Je sui dyslxique » est un fim d’anmation poinant qui exlpore les défs rencotrés par les enfts dyslxiques dan sl’aprentisage de la lcture. Inpsiré d’une hsitoire vire, ce fim raconte le prcours d’un enft dyslxique cnfrté quotiienment aux mots, aux lvres, aux préjgés et aux moquries.

Imregé dan un unviers entèirment cposé de lvres, cet enft se rtrouve sl face à une mntagne sybolsant le syètme scolaire. Pour porgreser, il devra srmonter cette épreve qu’il pçoit cmoe un défi insrmontable.

« Je sui dyslxique » est un cot métrage d’anmation rélisé par Mads Johan Øgaard, lui-mêm dyslxique.


Cette simulation inclut des inversions de lettres, des omissions, et des substitutions de lettres ou de mots, qui sont des difficultés couramment rencontrées par les personnes dyslexiques.

Think Deeper de Copilot déployée par Microsoft rend gratuit o1 d’OpenAI

Microsoft a récemment déployé la fonctionnalité « Think Deeper » de Copilot pour tous les utilisateurs. Cette fonctionnalité permet d’aborder des problèmes complexes et de fournir des réponses détaillées étape par étape.

Points clés

Fonctionnalité Think Deeper

    • Introduite en octobre dernier, elle permet à Copilot de traiter des problèmes plus complexes.
    • Initialement réservée aux abonnés payants, elle est désormais accessible à tous les utilisateurs de Copilot.

Accès gratuit au modèle o1 d’OpenAI

      • Think Deeper utilise le modèle de raisonnement o1 d’OpenAI, habituellement réservé aux abonnés payants de ChatGPT.
      • Grâce à cette fonctionnalité, l’accès à ce modèle devient gratuit pour tous les utilisateurs de Copilot.

Utilisations variées

    • Think Deeper peut être utilisé pour diverses tâches quotidiennes, comme la gestion de carrière, la planification de projets, ou l’approfondissement des connaissances.
    • Il prend environ 30 secondes pour analyser une question sous différents angles et perspectives.

Connexion obligatoire :

    • Pour utiliser Think Deeper, il est nécessaire de se connecter à un compte Microsoft.

Applications pédagogiques

Pour les enseignants

    • Utiliser Think Deeper pour préparer des cours, approfondir des sujets complexes, ou planifier des projets éducatifs.
    • Encourager les élèves à utiliser cette fonctionnalité pour des recherches approfondies et des analyses détaillées.

Pour les élèves

    • Apprendre à formuler des questions complexes et à analyser les réponses détaillées fournies par Think Deeper.
    • Développer des compétences en résolution de problèmes et en réflexion critique.

Conclusion

La fonctionnalité Think Deeper de Copilot offre une opportunité précieuse pour les enseignants et les élèves d’accéder gratuitement à un outil puissant de raisonnement et d’analyse. Elle peut être intégrée dans diverses activités pédagogiques pour enrichir l’apprentissage et la réflexion.

Outil IA de résumé automatique pour les contenus textes, PDF, YouTube,…

RecapioGPT est un outil de résumé automatique qui permet de synthétiser rapidement divers contenus numériques tels que des articles, des PDF, des vidéos YouTube, et des présentations PowerPoint, en quelques secondes.

Fonctionnant dans plus de 40 langues et offrant une option de traduction, il permet aux utilisateurs de personnaliser la longueur, le style et le ton des résumés. L’utilisation est simple : il suffit d’ouvrir le contenu, de lancer l’extension Chrome ou l’application web, de paramétrer les options souhaitées, et de générer le résumé d’un clic.

Avec des fonctionnalités de sauvegarde et de partage, RecapioGPT s’avère particulièrement utile pour les professionnels comme les chercheurs, formateurs, et marketeurs, en leur permettant de gagner un temps précieux dans l’analyse de l’information.

RecapioGPT offre dix résumés gratuits par mois, existe en français et peut être utilisé via une extension Chrome ou en ligne.

Partager facilement un itinéraire entre plusieurs véhicules.

Google Maps permet de partager facilement un itinéraire préparé avec les membres d’un groupe voyageant en plusieurs véhicules.

Pour ce faire, il suffit de cliquer sur l’icône de partage en bas à droite de l’écran et d’envoyer le lien via une application de messagerie, par e-mail ou Bluetooth.

De plus, en cas de perte de repères sur la route, il est possible de partager sa position en direct en accédant à l’icône de profil en haut à gauche et en sélectionnant l’option « Partager votre position ».

Disponible sur androïd ou iOS

Comment utiliser DeepSeek sans censure et sans prendre de risques ?

Pourquoi DeepSeek intrigue ?
– DeepSeek s’est imposé comme un rival sérieux des IA occidentales.
– Il a provoqué une chute boursière de 600 milliards de dollars pour Nvidia.
– Il est conçu pour être rapide et peu coûteux à développer.

Les préoccupations sur DeepSeek :
– Censure de certaines requêtes sensibles pour le gouvernement chinois.
– Collecte de données personnelles stockées en Chine, hors des standards du RGPD.
– Déjà interdit en Italie pour ces raisons.

Deux solutions pour l’utiliser sans risques

  1. Installer DeepSeek en local (pour les experts en informatique)
    – Téléchargeable sur GitHub (DeepSeek v3 et r1).
    – Nécessite des compétences techniques et un ordinateur puissant.
  2. Passer par Perplexity AI (solution plus simple)
    – Perplexity AI intègre DeepSeek-R1 sans nécessiter d’installation.
    – Serveurs situés aux États-Unis et en Europe, évitant l’envoi des données en Chine.
    – Supprime la censure chinoise et offre une alternative sécurisée.

En conclusion
Pour utiliser DeepSeek sans subir de censure et sans envoyer ses données en Chine, Perplexity AI est une option simple et efficace. L’auto-hébergement est réservé aux utilisateurs avancés.

Plus d’informations : https://www.numerama.com/

Une société de plus en plus connectée : le baromètre du numérique de mai 2024

Le Baromètre du numérique de mai 2024, réalisé par le Crédoc pour l’Arcep, l’Arcom, le CGE et l’ANCT, illustre une France de plus en plus connectée. En mai 2024, 90 % des Français sont internautes, et 82 % se connectent quotidiennement. La fibre optique équipe deux tiers des abonnés internet fixe, y compris en milieu rural où 48 % bénéficient de la fibre ou du câble. Les objets connectés continuent de se répandre, avec 37 % des utilisateurs possédant un objet connecté et 29 % une enceinte connectée.

L’importance de l’accès à internet et les gestes écologiques

Accéder à internet est jugé crucial pour 80 % des Français pour leur intégration sociale. De plus, 77 % des internautes adoptent des gestes pour réduire leur empreinte environnementale numérique, en prolongeant la durée de vie de leurs appareils et en réduisant leur consommation électrique.

Le défi des compétences numériques

Cependant, un manque de maîtrise des outils numériques reste un frein majeur : 25 % des Français déclarent ne pas avoir suffisamment de compétences pour utiliser pleinement les technologies numériques. Ce problème est particulièrement marqué chez les personnes âgées et les moins diplômées, entravant une adoption plus large et efficace des services numériques.

Le baromètre de mai 2024 : https://www.arcom.fr/

L’éducation numérique, un enjeu essentiel pour les élèves et enseignants

L’intégration des outils numériques dans les établissements scolaires impose via l’article L312-9 paru le 23 mai 2024 une formation à leur usage responsable. Cette formation englobe les droits et devoirs liés à l’internet et aux réseaux, en mettant l’accent sur la protection de la vie privée, le respect de la propriété intellectuelle, et la dignité humaine. Un aspect crucial de cette éducation est de développer l’esprit critique des élèves, de les sensibiliser aux contenus haineux en ligne, aux manipulations commerciales, et aux risques d’escroquerie. Apprendre la citoyenneté numérique est également une priorité, avec un accent sur l’utilisation des dispositifs de signalement des contenus illicites.

La prévention du harcèlement et l’impact environnemental

Les élèves apprennent aussi à se protéger contre le harcèlement numérique et à comprendre les sanctions associées. La formation inclut également une prise de conscience de l’impact environnemental des outils numériques et promeut la sobriété numérique, encourageant une utilisation plus responsable des technologies.

Attestations et certifications

À la fin de l’école primaire et du collège, les élèves reçoivent une attestation certifiant leur sensibilisation au bon usage des outils numériques, y compris ceux générés par l’intelligence artificielle, et aux réseaux sociaux. Cette attestation, renouvelée à la fin de la dernière année de collège, est obligatoire et vise à garantir que chaque élève comprend les risques et les dérives liés à ces technologies.

Formation des enseignants et information aux parents

Les enseignants peuvent également obtenir une attestation de leurs compétences numériques professionnelles, valorisant ainsi leur culture numérique. Par ailleurs, au début de chaque année scolaire, les représentants légaux des élèves reçoivent une information sur la citoyenneté numérique. Cette session inclut des messages sur le temps d’utilisation des écrans, l’âge approprié pour les utilisateurs, et la sensibilisation aux contenus illicites et haineux, ainsi qu’aux manipulations commerciales et aux escroqueries en ligne. L’accent est mis sur l’utilisation des dispositifs de signalement et la lutte contre le harcèlement en ligne.

Référence : code de l’éducation

Instagram renforce ses mesures contre le harcèlement des adolescents

Instagram, propriété de Meta, déploie de nouvelles fonctionnalités pour lutter contre le harcèlement, en particulier celui touchant les adolescents. Ces nouvelles options offrent des outils de protection améliorés sans encourager les représailles.

La fonction “limite” : une bulle de protection

La fonction “limite” permet aux utilisateurs de restreindre les interactions sur leurs publications à leurs “proches amis”. Seules ces personnes peuvent interagir via des commentaires, messages directs, tags ou mentions. Les autres abonnés peuvent toujours commenter, mais leurs interactions ne sont pas visibles par le public. Cette fonctionnalité, introduite en 2021 pour protéger les créateurs de contenu, vise maintenant les adolescents en proie au harcèlement.

La fonction “restreindre” : prévention du harcèlement ciblé

La fonction “restreindre” empêche désormais les individus restreints de taguer ou de mentionner l’utilisateur. Les commentaires des personnes restreintes sont automatiquement cachés aux autres utilisateurs. Cette mesure aide à gérer les situations de harcèlement sans couper complètement les liens, permettant aux adolescents de garder le contrôle sur leurs interactions en ligne.

Contexte et critiques

Ces mises à jour surviennent alors que Meta est critiquée pour sa gestion de la sécurité des adolescents sur ses plateformes. L’entreprise a été poursuivie par plusieurs états pour ne pas avoir suffisamment protégé ses jeunes utilisateurs. Instagram espère que ces nouvelles fonctionnalités contribueront à créer un environnement en ligne plus sûr pour les adolescents.

Pour en savoir plus sur ces nouvelles fonctionnalités, visitez Instagram.