À l’ère du numérique, les enfants et adolescents sont de plus en plus exposés aux écrans et aux plateformes en ligne. Selon une étude récente de l’ARCOM (Septembre 2025), 99 % des 11-17 ans utilisent au moins une plateforme en ligne quotidiennement, et 83 % utilisent des très grandes plateformes (VLOP) comme YouTube, TikTok ou Snapchat. Pourtant, ces outils, bien qu’indispensables pour le lien social et l’accès à l’information, exposent les jeunes à divers risques : hyperconnexion, contenus choquants, cyberharcèlement, ou encore sollicitations d’adultes mal intentionnés.
Comment protéger nos enfants tout en leur permettant de tirer profit des opportunités offertes par le numérique ? Voici quelques pistes :
1. Les risques principaux :
L’étude révèle que les jeunes sont principalement exposés à :
- L’hyperconnexion : 88 % des adolescents déclarent être exposés à ce risque, avec un impact sur leur sommeil et leur concentration.
- Les contenus choquants : 77 % des jeunes y sont confrontés, notamment sur TikTok et YouTube.
- Le cyberharcèlement : 35 % des 11-17 ans en ont été victimes ou auteurs.
- Les sollicitations d’adultes mal intentionnés : 32 % des jeunes ont été exposés à ce risque, avec des conséquences graves sur leur bien-être.
Ces risques ne sont pas anodins : ils peuvent affecter la santé mentale des jeunes, leur confiance en eux, et même leur sécurité.
2. Les outils de protection existants :
Heureusement, des solutions existent pour limiter ces risques :
- Les règles familiales : 94 % des foyers ont mis en place des règles (interdiction des écrans pendant les repas, temps d’écran limité, etc.). Ces règles sont efficaces, mais 45 % des enfants avouent les contourner régulièrement.
- Les outils de contrôle parental : 67 % des parents utilisent ces outils, mais leur efficacité dépend de leur bonne configuration et d’un dialogue ouvert avec l’enfant.
- Les fonctionnalités des plateformes : Signalement, blocage, et paramétrage de la confidentialité sont des outils utiles, mais encore trop peu utilisés. Par exemple, seulement 31 % des jeunes ont déjà signalé un contenu.
3. Les attentes des jeunes et des parents :
Les adolescents souhaitent être mieux accompagnés :
- 53 % des jeunes veulent plus de protection et d’accompagnement.
- 45 % estiment que les plateformes n’en font pas assez pour les protéger.
- Les parents, quant à eux, attendent des outils plus simples et plus efficaces pour encadrer les usages de leurs enfants.
Les jeunes demandent aussi une meilleure sensibilisation dès l’école primaire, avec des interventions plus fréquentes et concrètes.
4. Que faire concrètement ?
Voici quelques actions simples pour protéger les enfants :
- Instaurer un dialogue : Parler régulièrement avec les enfants de leurs usages numériques, des risques et des bonnes pratiques.
- Configurer les outils de contrôle parental : Utiliser des applications comme « Parental Control » ou les fonctionnalités intégrées des plateformes (NDLR : le contrôle parental sur iOS est simple à mettre en oeuvre).
- Encourager les signalements : Apprendre aux enfants à signaler les contenus ou comportements inappropriés (NDLR : ce signalement doit être également efficient sur les plateformes d’ENT et montré aux élèves).
- Limiter le temps d’écran : Fixer des plages horaires et des durées maximales d’utilisation.
- Sensibiliser dès le plus jeune âge : Intégrer des ateliers sur le numérique dans les programmes scolaires (NDLR : cette sensibilisation figure déjà dans les programmes mais les enseignants ont besoin de davantage de formation sur ces sujets !).
Consulter l’étude sur le site de l’ARCOM : https://www.arcom.fr/
Une étude récente de la Caisse d’Épargne et de l’Association e-Enfance/3018 révèle que 37 % des jeunes de 6 à 18 ans sont victimes de harcèlement ou de cyberharcèlement. Un chiffre alarmant qui appelle à une mobilisation collective.
La pandémie de COVID-19 a bouleversé les pratiques éducatives en imposant un passage brutal au numérique. Pour les enseignantes et enseignants, cette transition a été un défi majeur, révélant des inégalités persistantes, notamment en matière de sentiment de compétence et de représentations genrées.
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Notre monde hyperconnecté soulève une question cruciale : si nous réfléchissons à l’impact des technologies sur nos vies, qu’en est-il de leur influence sur nos enfants ?
L’intégration des outils numériques dans les établissements scolaires impose via
Un accès simplifié pour tous
L’apprentissage des langues est une compétence cruciale, et les nouvelles technologies offrent des solutions innovantes pour améliorer cette expérience. TalkMe est une application mobile qui permet de pratiquer une langue étrangère en dialoguant avec des personnages virtuels créés par l’intelligence artificielle.

Inventé dans les années 1930, le talkie-walkie aurait pu paraître dépassé. Pourtant, l’application Ten Ten, lancée le 4 avril par un développeur français, reprend ce concept et connaît un succès fulgurant, notamment chez les jeunes. Déjà disponible sur iOS et Android, elle a dépassé le million de téléchargements.
Le message de l’application est explicite : « Chante, crie ou chuchote… tes amis t’entendront en temps réel, même quand le tel est verrouillé ! ». Un mode de fonctionnement fortement reproché.
Le caractère typographique Luciole a été conçu spécifiquement pour les personnes malvoyantes. Ce projet est le résultat de plus de deux années de collaboration entre le Centre Technique Régional pour la Déficience Visuelle et le studio typographies.fr. Le projet a bénéficié d’une bourse de la Fondation suisse Ceres et de l’appui du laboratoire DIPHE de l’Université Lumière Lyon 2.
Parmi les outils permettant de créer des bandes dessinées,
Un prompteur est un outil qui permet à une personne de lire un texte tout en regardant directement la caméra ou le public, sans avoir à mémoriser ou à consulter des notes papier. Cela est particulièrement utile pour les présentateurs de télévision, les discours politiques, les présentateurs de nouvelles, les présentateurs de conférences et les orateurs lors de grands événements.
Apprendre à lire change profondément le cerveau de l’enfant. Comprendre par quels mécanismes neuronaux nous apprenons à lire peut nous aider à mieux enseigner la lecture et à en mieux comprendre les difficultés.